Détournant la formule d’introduction du conte, ce film brouille d’emblée sa temporalité. La narration en macédonien, superposée aux images tournées en 8 mm couleur qui révèlent des visages féminins, des paysages multiples, des activités quotidiennes et des moments intimes, reprend des mots d’Ahmad Almallah, Norman Manea et Gertrude Stein. Ponctué de courtes pièces musicales évocatrices, ce film revisite ainsi, avec art, des enjeux récurrents dans l’œuvre de la cinéaste, soit la mémoire, l’appartenance, l’exil ou encore la famille. Nourri par la mythologie de Zora, la déesse slave de l’aube, et inspiré par les grands-mères de la cinéaste, dont les noms composent son titre, ce court métrage rend hommage aux guerrières de tous les temps. (HSB)

Première internationale

compétition : Compétition internationale courts et moyens métrages

Dragica, Danica, Duška / or / when Zora, the goddess of Dawn, opens the gates of Heaven for Sun to emerge