Marko Grba Singh est un réalisateur et programmateur de festival originaire de Belgrade, en Serbie. Ses films ont notamment été projetés à l’ACID de Cannes, à Visions du Réel, au FIDMarseille et à la Viennale. Il est le directeur artistique de BELDOCS et le programmateur du HRFF à Zagreb (Croatie) et du Eastern Neighbours Film Festival. Il est membre de l’European Film Academy et est un alumni de la Berlinale Talents. Son premier long métrage, Rampart, a été présenté en avant-première à Locarno, en 2021.

Claire Lasolle est membre du comité de sélection du festival FIDMarseille depuis 2020 et membre du comité du FIDLAB, plateforme internationale de coproduction, depuis 2025. Elle a été responsable de la section consacrée à Laure Prouvost lors de l'édition 2023. Elle est cofondatrice de Videodrome 2 (Marseille), un cinéma alternatif proposant une programmation quotidienne (cinéma patrimonial, films expérimentaux, documentaires, séries de films, conférences et séminaires...), dont elle a assuré la coordination artistique et le développement de 2014 à 2025. Claire Lasolle a participé à des jurys internationaux (RIDM, Connecting Cottbus, Festival du cinéma différent et expérimental de Paris...) et s'implique dans la programmation, la critique et l'enseignement en tant que conférencière invitée à l'université d'Aix Marseille. Avec Ben Russell, Jeff Silva et Laurent van Lancker, elle programme l'événement mensuel Double Vision avec le soutien de la chaire d'excellence A*Midex.

Isabelle Stachtchenko est une directrice photo qui compte plusieurs longs métrages de fiction et documentaires à son actif. Son travail fut notamment remarqué pour les films «Cette maison» de Miryam Charles et «Une langue universelle» de Matthew Rankin qui se sont attirés l’éloge de nombreuses critiques et de nombreux prix en festival. Elle se concentre surtout sur des projets qui jouent avec la forme et maîtrise le travail de la pellicule.

En tant que conceptrice artistique, André-Line Beauparlant a travaillé sur plus d’une trentaine de films d’auteur.

En 2000, elle réalise son premier film documentaire, Trois princesses pour Roland (Prix Hot-Docs de la meilleure réalisation 2002), une saga intergénérationnelle toute féminine. Encore et toujours fascinée par la famille dans ses douceurs et ses travers, elle réalise Le petit Jésus (2005), Prix Hot-Docs de la meilleure réalisation, Panache (2007), mention spéciale du jury au FICFA, puis Pinocchio (2015), qui a obtenu la mention spéciale du jury aux RIDM. Ses plus récents longs métrages documentaires, Petit Tom, tourné sur plus de 15 ans, et Mon Amour c’est pour le restant de mes jours, un portrait intimiste du cinéaste Robert Morin, prendront l’affiche à l’hiver 2026. 

Récipiendaire du prix Excellence au Gala Femmes du cinéma, de la télévision et des nouveaux médias (2011) et le Prix de la création de l’Observatoire du cinéma au Québec (2016). En 2019, la Cinémathèque québécoise a présenté une rétrospective de ses documentaires. Elle vit et travaille entre Montréal et Montcerf, au Québec.

Commissaire de films, gestionnaire culturel et artiste-chercheur. Depuis 2018, David Montenegro travaille pour le Festival international du film de Carthagène des Indes (FICCI), pour lequel il est actuellement directeur de la programmation. Il a également collaboré avec des festivals et des marchés, dont BAM (Marché audiovisuel de Bogotá), IndieBo (Bogotá Independent Film Festival), The Classics, Latinamerika i Fokus et l’IFEMA (International Female Film Festival Malmö).

David est titulaire d’une maîtrise en culture visuelle de l’université de LundSuède, où son mémoire sur la matérialité des objets liés aux conflits en Colombie, formulé selon une nouvelle perspective matérialiste, a reçu le prix Britt and Karl Hugo Axelsson Memorial Foundation récompensant les meilleurs mémoires de maîtrise en histoire de l’art et études visuelles.

Paola Casella est une journaliste pour le Rizzoli Corriere della Sera Group spécialisée dans les arts et le divertissement, ainsi qu’une critique de cinéma pour MYmovies.it. Elle fait partie du comité éditorial de Cinecritica, ainsi que du comité de sélection de l’Italian Association of Film Critics. Elle est également la vice-présidente et la déléguée nationale italienne de la FIPRESCI, la Fédération internationale de la presse cinématographique, ainsi que la directrice artistique de l’association culturelle italienne Rete degli Spettatori et du Movie to Music Award.

Elle fait aussi partie des votants pour les Golden Globes, les David di Donatello et les Nastri d’Argento. Elle est membre du comité scientifique pour le Premio Fiesole ai Maestri del Cinema et du comité de sélection pour le prix Solinas du meilleur scénario. Elle est la vice-présidente et la déléguée nationale italienne de la FIPRESCI, et a fait partie du comité de sélection du prix European Discovery. Elle s’est également occupée de la sélection de la Semaine de la critique du festival de cinéma de Venise.  Elle a été 13 fois membre du jury de la FIPRESCI, plus récemment en tant que présidente, notamment pour les festivals de cinéma de Cannes, Venise et Turin.

Paola Casella enseigne la narration dans le cadre du programme international de la maîtrise en diplomatie culturelle et numérique et industrie cinématographique au sein du programme d’économie internationale de l’Università Cattolica del Sacro Cuore de Milan. Elle est professeure et formatrice dans le cadre de programmes pédagogiques en culture cinématographique pour les ministères de la Culture et de l’Éducation italiens et a enseigné la critique cinématographique à l’université Suor Orsola Benincasa de Naples. Elle a publié plusieurs livres sur le cinéma, y compris Hollywood Italian (Baldini & Castoldi, 1989), qui a remporté le prix Donna Città di Roma, et Cinema: femminile, plurale (Le Mani, 2020), qui a remporté le prix Domenico Meccoli. De plus, elle contribue régulièrement à des publications cinématographiques, notamment Bianco e Nero et Cineforum, ainsi qu’aux livres accompagnant le Pesaro Film Festival.

Inge Coolsaet est la cofondatrice et coéditrice de la revue de cinéma belge Fantômas. Elle travaille actuellement au centre pour les arts visuels Argos à Bruxelles, mettant en lumière ses collections par l’intermédiaire de programmes cinématographiques et de projets éditoriaux. Auparavant, elle a travaillé pour la Cinémathèque royale de Belgique et donné des cours sur la critique de films vidéographiques.

Mathieu Li-Goyette est critique de cinéma, programmateur, chercheur en bande dessinée et titulaire d'un doctorat en littérature comparée de l'Université de Montréal. Rédacteur en chef de la revue Panorama-cinéma, il a dirigé des ouvrages collectifs sur le cinéma, puis a été l'initiateur de nombreux événements et rétrospectives cinématographiques à Montréal, Paris, puis programmateur invité à la Semaine de la critique de Berlin en 2018. Récemment, il est devenu chercheur postdoctoral à l'Université d'Amsterdam et a cofondé la Semaine de la critique de Montréal dont la 1ère édition a eu lieu en janvier 2025.

Milton Guillén est un artiste visuel, cinéaste et programmateur principal pour le Camden International Film Festival/Points North Institute. Son travail explore les non-fictions collaboratives et les paysages oniriques politiques. Les films et installations de Milton ont été présentés à la Biennale de Venise, au Museo Reina Sofía, à Locarno, au CPH:DOX, au Hot Docs, au True/False et à Camden. Milton est professeur adjoint à l'université du Vermont et partage son temps entre Berlin et Burlington.

Née à Beyrouth, Rawane Nassif est une cinéaste et anthropologue libano-canadienne éclectique. Elle a écrit sur la politique de la mémoire à Beyrouth, produit des documentaires au Liban, travaillé avec des immigrants et des peuples autochtones au Canada, mené des recherches sur les traditions nomades au Kirghizistan, enseigné l'anthropologie au Tadjikistan, créé des livres pour enfants au Honduras et mené des recherches sur le cinéma d'art avec le Doha Film Institute au Qatar. Ses intérêts actuels sont plutôt de nature spirituelle, elle considère ses films comme une thérapie, l'art comme un moyen d'expression, et se transforme souvent. Ses films expérimentaux ont été projetés dans des festivals et des galeries : « Turtles are Always Home » a été présenté en avant-première à la Berlinale, « Ode to Loneliness » et « Msaytbeh, the elevated place » ont été présentés en avant-première à Rotterdam.

Benjamin R. Taylor est un artiste indépendant dont les œuvres ont été présentées dans des festivals internationaux et des cinémas. Il est également commissaire de films, programmateur et médiateur. Il est le fondateur de VISIONS, une série de projections indépendantes qui met en avant les artistes du cinéma documentaire et expérimental. Il est également le co-fondateur de la lumière collective, un microcinéma et studio d’artistes situé à Montréal, Québec, Canada.

Cinéaste documentaire et animateur·rice en éducation populaire, mathilde capone a une maîtrise en anthropologie sociale. Militant·e féministe, anticolonial·e, lesbienne et queer, iel est impliqué·e dans des initiatives collectives qui donnent matière à penser. Son long métrage La fabrique du consentement : regards lesbo-queer, produit de manière indépendante, a été présenté aux Rendez-vous Québec Cinéma et à Image+Nation. ÉVICTION, son deuxième long métrage, retrace l’expulsion d’un collectif queer d’habitation. Il a été dévoilé aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal et a reçu le prix du public. La maison des rebelles, qui suit l'ouverture de la première communauté intentionnelle pour lesbiennes âgées à Montréal/Tiohtià:ke, est son prochain film.

Jocelyne Clarke œuvre dans le milieu du cinéma documentaire depuis 30 ans, sur tous les aspects de la création documentaire. Elle a enseigné le cinéma à l’Université Concordia, a été analyste pour la SODEC et rédige des articles sur le cinéma documentaire pour diverses revues. Présente en tant que programmatrice à la fondation des Rencontres internationales du documentaire de Montréal, elle coordonne maintenant le jury Magnus Isacsson.

Réalisateur de films, directeur de la photographie et enseignant, Charles Duquet vit et travaille dans les régions de Tio'tia:ke / Montréal ainsi qu'en Estrie / territoire traditionnel non cédé de la Nation abénakise. Sa pratique prône l'écriture du réel et la création de nouveaux dialogues avec nos préoccupations sociétales et intimes.

Ayant complété une maîtrise en Cinematic Arts à l'Université Concordia, son travail a notamment été nommé pour l'IRIS du meilleur documentaire au Gala Québec Cinéma et récompensé aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM). Charles continue d'explorer les possibilités narratives des formats courts et moyens. Il est également en production de son premier long métrage.

Chilien d’origine, Patricio Henríquez s’installe à Montréal en 1974 à la suite du renversement du gouvernement socialiste de Salvador Allende. Ses documentaires ont remporté une centaine de prix au Québec et ailleurs, parmi  esquels : 11 septembre 1973, le dernier combat de Salvador Allende, (Grand Prix de la SCAM, à Paris en 1998) ; Images d’une dictature, (Jutra 2000 du meilleur documentaire québécois) Désobéir, (Film d’ouverture des Rencontres internationales du documentaire de Montréal, RIDM, 2005) ; Le côté obscur de la Dame Blanche,(Prix Regards sur le crime, Visions du réel, Nyon, Suisse, 2007) ; Sous la cagoule : un voyage au bout de la torture, (Jutra 2009 du meilleur documentaire québécois) ; Vous n’aimez pas la vérité, 4 jours à Guantanamo, coréalisé avec Luc Côté, (Prix spécial du jury au Festival international du documentaire d’Amsterdam, IDFA, 2010) ; Ouïghours, prisonniers de l’absurde, (sélectionné en 2014 au Festival du nouveau cinéma, FNC et à IDFA. Ce film a valu à Patricio son troisième Prix au meilleur long métrage documentaire québécois (anciennement Jutra) au Gala du cinéma québécois, en 2016) ; Mon insécurité nationale, le Canada contre Victor Regalado (sélection des RIDM 2014) ; En attendant Raif, coréalisé avec Luc Côté (Première mondiale au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, 2023).

Entre 2007 et 2022, Patricio a été formateur dans le programme documentaire de l’Institut national du son et de l’image L’inis.

Entre 2005 et 2011, il a été professeur invité à la Chaire documentaire de l’École internationale de cinéma et télévision de San Antonio de los Baños, EICTV, Cuba.

Marie-France Laval possède une expérience de plus de 14 ans dans le domaine de la réalisation de documentaires au Québec et à l'international. Elle se concentre au développement de projets à impact, sur le terrain autour de sujets liés aux enjeux humains. Le but est de susciter la réflexion et de donner une voix aux personnes qui sont souvent moins entendues. Parmi ses réalisations, citons Marchés sur Terre une série documentaire internationale, ainsi que JENNY, une série de fiction jeunesse centrée sur la leucémie, diffusée dans de nombreux pays et récipiendaire de plusieurs prix. Plus récemment, elle a produit, réalisé et scénarisé Pères en lumière, une série de courts-métrages mettant en avant la paternité positive. Elle travaille actuellement sur KAPsur, une série documentaire jeunesse qu'elle co-produit avec Kavalo Productions, tout en assurant la co-scénarisation et la réalisation de 16 des 20 épisodes.

Nicolas Uribe est un professionnel de la distribution du film basé à Montréal, reconnu pour son expertise en développement des publics et en gestion de projets dans le secteur cinématographique. Depuis 2022, il est coordonnateur de la distribution chez Cinema Politica, où il pilote les stratégies et les sorties du catalogue de documentaires primés de l’organisation. Son parcours couvre la programmation, le marketing, le financement et les opérations, avec des expériences au TIFF, Toronto Reel Asian International Film Festival et au Inside Out Film Festival. Titulaire d’un baccalauréat en études cinématographiques de l’Université de Toronto et actuellement en maîtrise en études du cinéma et de l’image en mouvement à l’Université Concordia, Nicolas combine une solide connaissance du cinéma mondial à une compréhension fine des tendances émergentes. Il a également siégé à des comités de sélection et de programmation pour des festivals tels que le Camden International Film Festival et l’Atlanta Film Festival, et se passionne pour le point de rencontre entre cinéma, affaires et innovations médiatiques.

Mis en place pour la première fois en 2014, le Jury étudiant est composé de cinq juré·e·s issu·e·s de cégeps du Grand Montréal qui décernent un prix en argent à un film issu de la compétition officielle du festival. 

Cette initiative s’inscrit dans le programme Jeune public de médiation et de sensibilisation au documentaire des RIDM. 

Le jury des détenues est composé de résidentes de l’Établissement Joliette, le seul pénitencier fédéral pour femmes au Québec. Les participantes décernent le Prix des détenues à leur documentaire favori parmi cinq à sept films sélectionnés dans l’édition actuelle.

Décerné au documentaire favori du public parmi tous les films de la sélection officielle.