Dans cet autoportrait intimiste et biographique, Anna Dziapshipa nous transporte dans une quête identitaire marquée par le conflit qui oppose les séparatistes abkhazes et l’armée géorgienne au début des années 90. En puisant dans les archives familiales et en se remémorant ses vacances d’enfance dans une ancienne maison d’été, la réalisatrice examine un passé où son identité ne portait pas encore les traces de ce conflit qui provoqua la mort et la disparition de plus de 25?000 individus. Soutenu par une narration personnelle et des ambiances sonores où feux d’artifice et coups de feu deviennent parfois indissociables, le récit de Dziapshipa met en lumière les enjeux complexes qu’implique la création d’une frontière pour les familles qui s’en trouvent, contre leur gré, de part et d’autre. (MAS)
compétition : Compétition internationale courts et moyens métrages
Self-Portrait Along the Borderline
- Pays : Géorgie
- Année : 2023
- V.O : géorgien, russe
- Sous-titres : anglais
- Durée : 50 MIN
- Image : Anna Dziapshipa
- Montage : Eka Tsotsoria
- Production : Anna Dziapshipa
- Production : Niko Mikadze
- Musique : Nika Paniashvili
- Conception sonore : Paata Godziashvili
More Than Words (2017)
The Hunter Erects The City (2018)
On Being Dziapshipa (2018)
What We Think About When We Dream About Home (2019)
A House Left in a Dream (2021)
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