Derrière l’illusion de légèreté du numérique – plus facile à imaginer comme un nuage éthéré que comme un enchevêtrement de câbles, de serveurs et d’architectures industrielles – se dissimule un réseau colossal composé de plus de 10 000 centres de données répartis à travers le monde. Entre ces murs d’acier et jusque dans nos objets les plus quotidiens s’exercent les intérêts bien réels de puissantes entreprises privées. The End of the Internet déconstruit les idées reçues qui entourent le Web et donne la parole à celles et ceux qui s'efforcent de s’extraire de la domination algorithmique et de sa logique marchande. La parole est donnée à des pionnier·ère·s hacktivistes porté·e·s par une volonté de libérer les usager·ère·s du Web, de se révolter et de se défendre contre l’autorité mercantile et insidieuse des données, omniprésentes et silencieuses. (AJL)

Première nord-américaine

compétition : Compétition Magnus-Isacsson

The End of the Internet