Archéologie de la lumière

Loin du portrait carte postale, ce film offre un point de vue personnel sur les paysages de la Minganie, dans la région de la Côte-Nord. Suivant le rythme imposé par les éléments, Sylvain L’Espérance, patient, observe la mer, les végétaux, les roches ou encore les nuages dans leur cohabitation et dans leurs interactions avec la lumière d’un soleil qui en dessine les contrastes. À travers une recherche visuelle et sonore d’une grande précision esthétique s’affirme une réalité naturelle qui n’existe que par le regard artistique posé à l’aide d’une technique qui impose sa présence et celle du cinéaste. Ce long métrage incarne les possibles et les limites de leur source numérique, dans une approche qui transforme même parfois la matière en une abstraction. Cinéma du détail à l’horizon infini, L’Archéologie de la lumière s’inscrit dans la démarche expérimentale d’un cinéaste du réel à la curiosité contagieuse et au point de vue unique. (HSB)

compétition : Compétition nationale longs métrages

Archéologie de la lumière