Grâce à la lecture en voix hors champ d’entrées de son journal intime accompagnée d’images par résonance magnétique de ses tranches cervicales, la cinéaste nous immerge dans sa tête et dans son geste cinématographique d’appropriation de sa maladie. L’utilisation de l’effet de scintillement manifeste la fulgurance de l’apparition soudaine de la sclérose en plaques dans la vie de Tempea. Parallèlement, les expérimentations rapprochent les images médicales à l’abstraction et à l’incompréhension face à un nouveau diagnostic tout en gravant la maladie sur le corps et la pellicule. Ce court métrage transmet la violence des douleurs chroniques qui, au fur et à mesure de leur apprivoisement, deviennent familières, de manière semblable à son appartement, à ses plantes et à son chat. (SCV)

compétition : Compétition nationale courts et moyens métrages

Dans ma tête