Tourné dans le Caucase du Sud, le premier long métrage de Martin DiCicco propose une magnifique exploration visuelle autour de la ligne de chemin de fer de Bakou-Tbilissi-Kars. Filmé sur six ans, ce documentaire rend hommage à la géographie unique de la région tout en mettant en lumière les fractures sociopolitiques et le conflit territorial entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Alors que le film se déplace à travers cet espace immense, il présente à l’écran des ouvriers travaillant sans relâche à la pose de rails et des chefs de gare s’adonnant à des contemplations solitaires, chacun avec ses rêves et ses espoirs d’un avenir meilleur. Par l’intermédiaire d’une composition remarquable et de récits en voix hors champ, Martin DiCicco invite efficacement le public à réfléchir à l’histoire cachée qui explique les déconnexions profondes existant sur ces territoires. (ME)
Ce film est présenté dans le cadre de la rétrospective Rétrospective Iva Radivojevic : Paysages imaginaires de la dislocation.
Présenté avec le soutien du Critical Media Lab McGill et du McGill Refugee Research Group
All That Passes By Through a Window That Doesn't Open
- Pays : États-Unis, Qatar
- Année : 2017
- V.O : azéri, arménien, russe
- Sous-titres : Français et anglais
- Durée : 70 MIN
- Image : Martin DiCicco
- Montage : Iva Radivojevic
- Production : Martin DiCicco
- Conception sonore : Leandros Ntounis
Here There Is No Earth (2018)
Visions du Reel, Prix Regard Neuf | Hot Docs | Munich International Documentary Festival